Parce qu’une journée ne suffit pas, le mois d’Octobre est le mois consacré à la sensibilisation au
dépistage du cancer du sein. Il propose aux femmes de s’informer sur ce dépistage et de décider
ensuite.
Sensibilisation au dépistage : c’est du verbiage, ça, docteur !
Avec environ 49 000 nouveaux cas par an et plus de 11 800 décès estimés en 2012 en France, le
cancer du sein se positionne au premier rang des décès par cancer chez la femme. Le dépistage est certainement le moyen le plus efficace pour lutter contre la maladie.
Le dépistage concerne toute les femmes de 50 à 74 ans, quelque soit leur état de santé, leurs
antécédents de cancer dans la famille, leur mode de vie, leur lieu d’habitation. Il n’y a aucune raison rationnelle de penser ne pas être concernée.
Ce dépistage, comme toute institutionnalisation est controversé : il ne débute pas assez tôt pour les unes, induit des surtraitements pour d’autres, heurte parfois des philosophies de vie. La polémique est souvent intéressante
Néanmoins il existe dans notre pays et sauve des vies. Il consiste en un examen clinique et une mammographie avec double lecture (deux radiologues différents interprètent l’examen ce qui
diminue d’environ 7% le risque d’erreur) tous les deux ans. Cet examen est sans avance de frais.
Malgré les efforts de sensibilisation, le nombre de femmes qui se font dépister est encore
malheureusement trop bas (52% sur l’ensemble du territoire et dans les Alpes de haute Provence).
Femmes qui lisez ces lignes, je ne vous demande pas de vous précipiter chez votre radiologue ou de fouiller vos poubelles à la recherche du courrier vous proposant de faire votre mammographie.
Je vous propose de vous informer sur le dépistage :
Þ En consultant le site de l’Institut National du Cancer :
La brochure à télécharger est très complète et répondra notamment à vos questions sur les avantages et les inconvénients du dépistage.
Þ En appelant le comité Départemental de lutte contre le cancer 04 92 32 50 36 ou encore en se
Docteur Christiane OHRESSER BORDES
