vendredi 6 juillet 2012

La lutte contre la prolifération du moustique tigre est l’affaire de tous !


Le moustique aedes albopictus, plus connu sous le nom de moustique tigre, peut transmettre le chikungunya ou la dengue. Il est présent sur l’ensemble de notre région depuis quelques années, nous devons donc tous agir pour éviter sa prolifération par des gestes simples et nous protéger contre ses piqûres.

Quels sont les bons gestes ?
·  Il faut tout d'abord détruire les larves afin d’éviter qu’il ne se reproduise. Pour cela, supprimez les eaux stagnantes sur les terrasses et dans les jardins (soucoupes des pots de fleurs, vases, gouttières mal entretenues, pneus usagers etc…), en bref « coupez l’eau aux moustiques ! »

Les personnes se rendant dans des pays où il y a le chikungunya et la dengue doivent se protéger des piqûres de moustiques dans ces pays mais également à leur retour s’ils résident dans le sud de la France.

Comment se protéger efficacement en cas d’apparition du moustique ?
- appliquer des produits anti-moustiques (voir avec votre médecin ou pharmacien),
- se protéger avec des vêtements couvrants et amples,
- protéger les nouveaux-nés et les plus jeunes avec des moustiquaires.


Quels sont les symptômes de la maladie ?
La maladie se manifeste après une incubation de 4 à 7 jours en moyenne. Une fièvre élevée (supérieure à 38,5°C) apparaît brutalement, accompagnée de maux de tête, de courbatures ou de douleurs articulaires, qui peuvent être intenses, touchant principalement les extrémités des membres (poignets, chevilles, phalanges). D’autres symptômes peuvent également être associés, telle une conjonctivite, une éruption cutanée, des nausées. L’évolution peut être rapidement favorable, si le malade répond bien au traitement symptomatique. Cependant, la maladie peut aussi évoluer vers une phase chronique marquée par des douleurs articulaires persistantes et incapacitantes.
Il n’y a pas de traitement curatif contre le virus. Aucun vaccin n’a été finalisé et chaque symptôme est traité spécifiquement. Il est par ailleurs fortement déconseillé d’utiliser des traitements à base de plantes ou des substances qui n’ont pas été prescrites par un médecin traitant.

Quelles surveillances ?
· une surveillance entomologique (c’est-à-dire des populations de moustiques),
· une surveillance des cas humains (voyageurs de retour de zones où ces types de virus
       circulent),
· une sensibilisation des personnes résidant dans les zones où la présence du moustique est avérée.

Il existe de plus un dispositif de lutte anti-vectorielle mis en place afin de prévenir et limiter une circulation autochtone de ces virus. Les préfectures, l’ARS PACA, les conseils généraux et les communes concernées ont d’ailleurs d’ores et déjà activé ce dispositif.


S. LAURO
Comité de rédaction du CH INFO
Direction générale CH DIGNE

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Consulter les vidéos en ligne sur le site de l'ARS PACA (dans votre potager ou sur votre terrasse : les bons gestes sont de couper l'eau aux moustiques !)